La prévention commune à toutes les maladies transmises par les moustiques

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La prévention commune à toutes les maladies transmises par les moustiques

Pour se protéger des maladies transmises par les moustiques, des mesures sont indispensables pour diminuer le nombre de moustiques d’une zone infestée et pour éviter d’être piqué(e) par des moustiques.

LA LUTTE CONTRE LES MOUSTIQUES AU NIVEAU COLLECTIF

Afin d’éviter la transmission des virus ou parasites (dengue, chikungunya, paludisme etc.) par les moustiques, il est essentiel d’agir contre les insectes potentiellement vecteurs de maladies (et leurs larves). On parle de « lutte anti-vectorielle ».

Aucune mesure isolée n’est efficace à 100 %. C’est la somme d’actions individuelles et collectives qui réduit le nombre de moustiques, leur circulation et le nombre d’infections qu’ils transmettent.

La lutte contre les moustiques en France métropolitaine

Dans les départements où le moustique Tigre est présent, un arrêté préfectoral définit chaque année les actions à mener dans les zones concernées :

  • Une structure de veille sanitaire recueille les signalements des cas (suspects ou confirmés) de dengue et de chikungunya, effectués sans délai par les médecins et les responsables de laboratoires de biologie médicale ;
  • Une enquête entomologique (concernant les insectes) est réalisée autour de chaque cas humain recensé ;
  • Des opérations de démoustication (traitements insecticides) peuvent être réalisées autour des habitations des malades et des établissements de santé.

Au quotidien, pour diminuer le nombre de moustiques, la méthode la plus efficace consiste à supprimer les accumulations d’eau stagnante pouvant abriter des larves (gîtes larvaires).

Entretenir sa maison et son jardin

Pour réduire les lieux de repos des moustiques adultes, pensez à :

  • Réparer les fuites pour éviter la formation de flaques et la stagnation de l’eau ;
  • Vérifier le bon écoulement des eaux de pluie en prévoyant une pente suffisante pour qu’elle ne stagne pas les terrasses et vérifier l’écoulement des eaux usées ;
  • Réparer, curer et déboucher régulièrement gouttières, regards, caniveaux, siphons de sol et drainages ;
  • Couvrir les réserves d’eau, bidons de récupération d’eau avec un voile moustiquaire ou un simple tissu afin d’interdire tout accès aux moustiques (bidons d’eau, citernes, bassins) ;
  • Vider régulièrement et complètement les réservoirs et colonnes des pieds de parasol qui se remplissent avec les pluies ou l’arrosage ;
  • Ranger à l’abri des averses tous les objets pouvant contenir de l’eau stagnante (pneus, bâches plastique, pots, sceaux, poubelle de jardin, bacs, arrosoirs, brouettes, jeux d’enfants) ;
  • Vérifier que le bac à résidus et le tuyau d’évacuation de votre climatisation sont exempts d’eau.

Jardiner en toute sécurité

Afin de supprimer toute milieu favorable au développement des larves de moustiques :

  • Évitez l’utilisation des pots de fleurs avec réserve. À défaut, empêchez les moustiques d’accéder à la réserve d’eau à l’aide de tissu ou de moustiquaire ;
  • Supprimez ou videz régulièrement les petits récipients (vases, soucoupes des pots de fleurs) ou remplissez-les de sable humide ;
  • Arrosez avec modération et gardez la terre humide sans eau apparente ;
  • Entretenez votre jardin ou les végétaux de sa terrasse en débroussaillant, tailleant les herbes hautes et les haies, élaguant les arbres et ramassant les fruits tombés et les débris végétaux.

 

COMMENT ÉVITER D’ÊTRE PIQUÉ PAR LES MOUSTIQUES ?

Éviter d’être piqué(e) par les moustiques est le meilleur moyen de prévenir la survenue d’une maladie transmise par ces insectes. Cela concerne :

  • Les personnes se rendant en zone endémique (ou qui en reviennent et présentent des symptômes de maladies transmises par les moustiques) ;
  • Les personnes résidant dans ces régions.

Les vêtements et les répulsifs cutanés contre les moustiques

Quels vêtements porter ?

Privilégiez le port de vêtements amples, légers et couvrants (manches et pantalons longs, chaussures fermées).

L’imprégnation des vêtements par un répulsif vestimentaire contenant de la perméthrine (et des pyréthrinoïdes) n’est plus recommandée en raison du risque toxique pour la santé. L’usage des répulsifs vestimentaires reste cependant recommandé pour des groupes de population particuliers (réfugiés, militaires) en l’absence d’alternatives, notamment sans accès à des moustiquaires imprégnées.

Peut-on utiliser des répulsifs cutanés ?

Oui, il est conseillé d’utiliser des répulsifs cutanés sur les parties du corps dénudées pour se protéger dans la journée ou en soirée.
Sont disponibles :

  • Le DEET. Mais attention, ce répulsif est contre-indiqué chez la femme enceinte et le petit enfant (moins de 2 ans) ;
  • L’IR3535 qui peut être utilisé chez l’enfant à partir de 6 mois ou la femme enceinte mais à de plus faibles concentrations…

Leur durée de protection varie selon leur concentration en substances actives.

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