Fortes chaleurs et canicule : quels gestes adopter pour s’en protéger ?

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Fortes chaleurs et canicule : quels gestes adopter pour s’en protéger ?

Une vague de chaleur est une nouvelle fois annoncée sur le pays dans la semaine du 4 septembre.

Coup de chaud, déshydratation, crampes, maux de tête, vertiges… la chaleur peut être dangereuse pour tous avec des impacts rapides sur la santé.

Il est important de se protéger, sans attendre les premiers effets.

Voici en détails les conseils simples qui s’appliquent à tous, et particulièrement aux personnes fragiles (personnes âgées de plus de 65 ans, personnes handicapées ou malades, personnes dépendantes, femmes enceintes, jeunes enfants, personnes sans abri…) et aux travailleurs exposés à la chaleur, plus à risque de présenter des complications :

·         éviter de sortir aux heures les plus chaudes (de 11 h à 21 h en cas de canicule) ;

·         maintenir son logement frais : fermer fenêtres et volets la journée, les ouvrir le soir et la nuit s’il fait plus frais ;

·         si le logement ne maintient pas la fraîcheur, passer plusieurs heures par jour dans un lieu frais (cinéma, bibliothèque municipale, supermarché, musée…) ;

·         boire régulièrement de l’eau sans attendre d’avoir soif ;

·         se rafraîchir et se mouiller le corps (au moins le visage et les avant-bras) plusieurs fois par jour ;

·         manger en quantité suffisante ;

·         ne pas boire d’alcool ;

·         éviter les efforts physiques ;

·         penser à donner régulièrement des nouvelles à ses proches et, dès que nécessaire, demander de l’aide.

À noter : en cas de fortes chaleurs, certains médicaments peuvent empêcher ou gêner la régulation de la température du corps. Il est également important de respecter les conseils de conservation et de transport des produits de santé.

Personnes les plus fragiles : s’inscrire sur le registre Canicule

Le registre canicule permet de recenser sur un fichier communal les personnes qui souhaitent se faire aider en cas d’épisodes caniculaires. Il s’agit d’un service gratuit et confidentiel. Ce fichier est mis à jour 2 fois par an. Il pour vocation de localiser les populations les plus à risque, qui seront régulièrement contactées par les services de leur ville pendant toute la durée de l’alerte, afin de s’assurer qu’elles n’ont pas besoin d’aide. Lors de ces appels, les agents rappellent également les conseils élémentaires pour éviter les risques de déshydratation et pour se rafraîchir. Si la personne appelée ne répond pas, et que la non-réponse est jugée inquiétante, le centre communal d’action sociale (CCAS), chargé de ces appels, peut contacter la police municipale qui se déplacera et qui pourra en dernier recours contacter les pompiers.

3 catégories de personnes peuvent s’inscrire sur ce registre, à la condition qu’elles résident à leur domicile :

·         les personnes âgées de 65 ans et plus ;

·         les personnes âgées de plus de 60 ans reconnues inaptes au travail ;

·         les personnes adultes handicapées (public défini en fonction des municipalités), les professionnels ou personnes de leur entourage.

La demande d’inscription doit être réalisée soit par la personne concernée (ou son représentant légal) soit par un tiers (entourage de la personne ou service intervenant auprès d’elle). Pour connaître les modalités exactes, il faut se renseigner auprès de sa mairie.

Important : le registre canicule est activé quand le plan canicule de niveau 3 est activé. Ce niveau correspond à une période de chaleur intense (34 °C en moyenne) avec des températures nocturnes se maintenant à des niveaux élevés, soit au-dessus des 20 °C en moyenne, sur plus de 3 jours consécutifs.

Où trouver des informations ?

Pour une information en temps réel de la situation météorologique, la carte de vigilance de Météo France est mise à jour a minima deux fois quotidiennement, à 6 h et 16 h sur le site vigilance.meteofrance.fr.

*Ce contenu a été construit par :

       le docteur Laurence Rinuy, médecin-conseil à l’Assurance Maladie,

       le docteur Myriam Boivin, médecin-conseil à l’Assurance Maladie,

       et le docteur Jean-François Laurent, pharmacien-conseil à l’Assurance Maladie.

 

 

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